Depuis l'an 200 et leur arrivée sur les terres d'Ancore les Saoris ont pu développer une civilisation particulièrement riche architecturalement mais aussi et surtout culturellement. C'est aussi en grande partie à eux que l'on doit aujourd'hui les mangas et la bande dessinée, deux des genres de littéraires parmis les plus populaires du monde. C'est en effet leurs histoires narratives organisées en cases successives qui a inspiré d'abords la bande dessinée puis les mangas dont le destin fut intimement lié.

L'une des premières histoires peintes : Fugi et la flûte de Pan

Ces histoires "peintes" sur des parchemins furent pendant de nombreux siècles la principale trace d'écriture du peuple Saori qui ne développa son écriture que tardivement, vers les années 650. Nombreux étaient alors les mythes qui contait les exploits des saoris originelles ou des combats contre le dragon Angkor. Ces livres de peintures ou puke ki?i pena en Saori furent très populaires jusqu'à l'arrivée des colons celtes qui eux apportèrent une littérature plus classique centrée sur une écriture non illustrée.

C'est ce mélange de culture entre la littérature celte classique et les puke ki?i pena qui donna forme aux premières narrations illustrées en plusieurs cases vers le milieu du 16 ème siècles mais elle restait encore très peu répandue et les hautes classes sociales celtes privilégiaient leurs littératures classiques.

Le 11 octobre 1892 le jeune écrivain d'origine Saori Na'Hanaia édite ce que l'on considère aujourd'hui comme le premier manga "Le mystère de la tour d'or" qu'il signe de son nom de scène Manga'Na. Son oeuvre était en plusieurs points révolutionnaire : elle proposait un nouvel ordre de lecture partant des dernières pages avec une lecture "à l'ancérienne" dont les cases se succédaient selon un ordre précis. Ses personnages, très stylisées, étaient réaliste tout en présentant une nouvelle version de la réalitée. Son oeuvre cependant ne reçu pas l'éloge qu'elle méritait à ses débuts, il fallut attendre 1904 et la réédition du livre marquée par une révolution dans l'écriture pour populariser le genre : l'apparition des bulles de dialogues suite à l'influence de la bande dessinée. Son oeuvre, publiée dans le mensuel Seguchi Times connu un succès monumental jusqu'à populariser le genre. Dès lors de nombreux artistes se revendiqueront de l'école du "Manga" : un nouveau genre était né. Sous l'impulsion de Na'Hanaia plusieurs ateliers de "Manga" virent le jour à travers le pays afin de codifier le genre tout en laissant un certaine liberté aux auteurs d'y apporter leur touche personnelle. C'est ainsi que de nombreux Mangaka se sont fait connaître tels que Onui Sa avec son manga Chacon ou encore Shiu'u Michaelson, premier mangaka d'origine celte. Ces derniers sont aujourd'hui considérés comme les pères du manga moderne.

schéma de lecture imaginé par Na'Hanaia dit Manga'Na

La popularité du Manga connait ensuite une croissance très rapide en Ancore où elle devient vite l'un des genres littéraires privilégiés. A noté cependant que cette croissance est légèrement contrée par le gain en popularité d'un second genre : la bande dessinnée dont le manga est d'ailleurs partiellement issu.

Si la croissance de la bande dessinnée se fait surtout dans l'avant guerre, le manga connaitra une période faste de renommée à la fin de cette dernière.Les troupes ancériennes qui étaient déployés sur plusieurs fronts continentaux amèneront avec elles sur le champs de bataille une partie de leur culture et feront découvrir cette culture à de nombreuses nations qui seront immédiatement séduit par cette nouvelle genre de littérature au style si charmant et différent d'un auteur à un autre. Le manga connait dès lors une croissance très rapide qui en fait rapidement l'un des nouveaux genre littéraire en expansion.Akira, premier manga de renommée internationale au style alors proche de la bande dessinée ancérienne 

Aujourd'hui on estime que le marché du manga représente plusieurs milliards de dollars ancérien en Ancore. En 2016 par exemple le chiffre d'affaire du secteur était d'un peu moins de 3 milliards de dollars dont près de 800 millions pour le secteur des mangas numériques, en très forte augmentation ces dernières années. Les plus populaires sont aujourd'hui le manga Dragon Ball de Shiu'u Michaelson qui a écoulé près de 300 millions de copie depuis son premier numéro en 1951.