La République norroise (en norrois ᚾᚩᚱᛋᛣᚪ ᛚᚳᛝᚹᛖᛚᛞᛁᛝ translit.: norska Lýðveldið, prononcé [nɔrskˈa lˈiðvɛldiθ] et en Aasiqtitut ᐋᓯᕙᖅ translit.: Aasivaq, prononcé [aːsivaq]) est un État souverain insulaire de l'océan Glacial austral, situé entre la mer de Tawfik et la mer d'Ivanoa et au sud du Commonwealth volcanien. Elle se trouve sur la dorsale médio-australienne séparant les plaques tectoniques volcanienne et océanienne et compte ainsi de nombreux volcans. Géographiquement situé sur le continent volcanien, le pays est rattaché comme nombre de ses voisins culturellement et historiquement à l'Aurinéa, du fait de la colonisation teutonne entre les VIIIe et XIIe siècles.
Constitué d'une île principale, Thule ou Þule ᚦᚢᛚᛖ en norrois, l'archipel s'étend sur une superficie de 197 921 km² et est peuplée d'environ trois millions habitants, dont la majorité réside en milieu rural[15][16]. La densité de population y est par ailleurs la plus faible du continent. Sa capitale et plus grande ville est Ægenholm. La langue nationale, le norrois, est parlé par la quasi entièreté des habitants et a le statut de langue officielle ; statut qu'elle partage avec l'Aasiqtitut, parlée par la communauté autochtone Aasivammiuq. Le norrois est une langue cousine du teuton et de l'arhus puisque tous trois issues du vieux teuton. Cependant, par l'isolation et l'insularité du territoire et de ses habitants, elle est demeuré très proche, de part sa grammaire, son vocabulaire et son accentuation, de sa langue mère, pourtant disparue en Confédération teutonique depuis le XIVe siècle. Traditionnellement écrite en alphabet akað, l'usage de l'alphabet deltan tend depuis le XXe siècle à le supplanter, bien que ce premier demeure enseigné dans le système scolaire et très enraciné dans les milieux ruraux.
L'île devient de facto indépendante avec l'élection de son premier haut-roi le 14 août752 par les thanes de l'Alþing ᚪᛚᚦᛁᚾᚷ, l'un des plus anciens parlements encore existant de nos jours. Après une guerre sporadique de plusieurs décennies, l'anéantissement du corps expéditionnaire de l'Empire teuton à la bataille de Bardagásviðitár le 29 juillet818, puis le sac un an plus tard d'Eckensee marquent la naissance de l'État libre norrois. Cette indépendance n'est interrompue qu'un millénaire plus tard avec l'invasion du territoire par les forces armées du Commonwealth, qui aboutit à une occupation éphémère entre 1861 et 1865. Depuis, les relations diplomatiques avec le Commonwealth volcanien sont rompus. Les Norrois sont principalement connus dans l'histoire pour leurs innombrables incursions et raids au cours de l'Âge des Sagas, entre les IXe et XVe siècles. Ils sont ainsi traditionnellement considérés comme le peuple viking par excellence.[17]
Hors de l'archipel de Norðurejyár[18] en Aurinéa, le territoire métropolitain se constitue de 89,3% de Norrois, de 8,7% d'Aasivammiut et d'1,9% d'Miðlungsblóð ᛗᛁᛝᛚᚢᚾᚷᛋᛒᛚᛟᛝ ; les étrangers représentant moins de 0,1% de la population[19]. La République norroise de cette optique apparaît comme l'un des territoires les plus ethniquement homogènes au monde. La seule trace d'occupation étrangère remonte à la seconde moitié du XIXe siècle, lorsque l'île, alors occupée par le Commonwealth volcanien, vit l'implantation de dizaines de milliers de colons volcaniens. Ceux-ci, après leur défaite, furent violemment expulsés dans des conditions encore sujets à débat[20]. Cet événement est généralement considéré par la plupart des historiens comme le premier déplacement forcé d'une population dans l'histoire moderne[21].
L'isolation du territoire et de ses habitants a mené à l'apparition de particularismes uniques au monde : au niveau de la langue (le norrois étant une conservation exceptionnelle de son ancêtre, le vieux teuton) et à l'échelle religieuse. En effet, les Norrois vénèrent Ægir[22] et sont censés suivre les precepts de l'Ancienne voie. Enfin, il s'agit d'une société stratifiée en treize différents groupes sociaux (appellées skyldur) assimilables à des corps de métier, voire à des castes. Ces faits expliquent l'extrême xénophobie des natifs, qui aujourd'hui encore cause de nombreuses tensions internationales, comme ce fut le cas lors de la nationalisation des mines d’Auðgán jarðvegsíns ᚪᚢᛝᚷᚫᚾ ᛄᚪᚱᛝᛤᛖᚷᛡᚾᛋ[23]. Ou lors du référendum sur l'établissement d'une république, suite à la mort sans héritier local du haut-roiHreiðar II af Norðland en avril 2018[24]. Les Aasivammiut quant à eux adorent les Anciens dieux (en norrois gamla guði ᚷᚪᛗᛚᚪ ᚷᚢᛝᛁ et en Aasiqtitut itnapaaqtuq ᐃᑦᓇᐹᖅᑐᖅ), qui sont de diverses divinités de la nature.
La République norroise est considéré comme l'un des pays les plus développés au monde[25], malgré son isolation relative du commerce et des affaires internationales. Son économie est fondée sur un fort protectionnisme etinterventionnisme étatique où l'industrie se maintient comme secteur d'activité principal avec l'agriculture. La faible part des services, ainsi qu'une population encore majoritairement rurale[26] sont des faits inédits en comparaison des autres pays développés.
La République norroise est un pays insulaire de l'Océan glacial austral composée d'une île principale (Thule, en norrois Þule ᚦᚢᛚᛖ) représentant 92,1 % de sa superficie (onzième du monde en superficie[41]) autour de laquelle gravitent des petites îles et des archipels. Située sur la dorsale médio-australienne, ce qui explique la forte activité sismologique, les nombreux volcans et les sources chaudes.
16,67% du territoire est recouvert de glacier[42] (jökull ᛄᛇᛣᚢᛚ en norrois) ; en effet, le Vátnalojökull ᚹᚫᛏᚾᚪᛄᛇᛣᚢᛚ, d'une superficie de 19 611,83 km², soit plus de 10% de la superficie de l'île est le plus grand glacier au monde (hors continents polaires)[43]. On y trouve aussi de très nombreux fjords (fjorður ᚠᛄᚩᚱᛝᚢᚱ). On estime que plus de la moitié de la république est boisée, soit l'une des plus importantes proportions au monde[44].
La République norroise possède une structure confédérale et fortement décentralisée, dont la constitution a été adopté le 6 mai 2018[49]. Selon le second article « La République norroise prend une forme confédérale. Le pouvoir exécutif suprême est détenu par l'Hár sattmáli ᚻᚫᚱ ᛋᚪᛏᛗᚫᛚᛁ, un conseil composé de douze hirðstjórar ᚻᛁᚱᛝᛝᛋᛏᛄᛟᚱᚪᚱ. Le herra ᚻᛖᚱᚪ représente la nation et est élu au suffrage universel pour un an ».[50]. Hormis l'OCGC, elle n'appartient à aucune organisation internationale particulière.
La Constitution garantit également à tous les citoyens les droits fondamentaux[51], et définit le culte d'Ægir et les Anciens dieux comme religions d'État[52].
La République norroise est soumis à un régime fortement décentralisé, mêlant des mécanismes associés aux démocraties directes et locales. Il s'agit d'une confédération[53] composée de 59 jarldoms ᛄᚪᚱᛚᛞᚩᛗᛋ, bénéficiant chacun d'une très large autonomie et où l'assemblée locale, le Þing ᚦᛁᚾᚷ désigne un gouvernement, le Sáttmáli ᛋᚫᛏᛗᚪᛚᛁ. Composé de douze ministres, les eistjórar, ce dernier gère les secteurs non régaliens tels que la santé, la culture, l'éducation ou la police régionale.
Le gouvernement central est composé de trois principales instances, associés chacun à un des trois pouvoirs fondamentaux :
Mais la principale fondation de la démocratie norroise réside dans les assemblées locales de citoyens, les Þjóðhál ᚦᛄᛟᛝᚻᚫᛚ. On en compte un pour chaque þorpiður ᚦᚩᚱᛈᛁᛝᚢᚱ, soit 2947. Ils se réunissent chaque mois et chaque habitant du þorpiður peut s'y rendre. Cependant, seuls ceux âgés de plus de 21 ans sont autorisés à voter. Il s'agit d'une instance à la fois exécutive et législative : les citoyens y gèrent les affaires locales, votent des projets municipaux ou désignent dix d'entre eux pour les représenter au Þing local. La justice peut même parfois y être rendue, mais seulement pour des contentieux, litiges ou crimes mineurs (comme par exemples un divorce, un vol à l'étalage ou une amende contestée). Pour cette raison, certains rapprochent le système politique norrois des régimes de communes, défendus par les socialistes libertaires[54].
Le chef d'État est cantonné à un pouvoir strictement honorifique. Appelé le herra ᚻᛖᚱᚪ (« protecteur » ou « seigneur » en norrois[55]), il est élu pour deux ans au suffrage universel. Il préside symboliquement le Hár sattmáli. On peut noter la présence d'autres postes honorifiques dans le système politique norrois :
La République norroise est régulièrement classée parmi les pays les plus démocratiques et libres du monde.[56][57]
L'histoire de l'île de Thule est relativement récente, puisque n'ayant pas connue de période préhistorique. Elle aurait été colonisé pour la première fois par de différentes tribus Aasivammiut issues du sud de Volcania entre 1100 et 900 av. S.T., faisant ainsi dans les deux cas de Thule l'un des derniers territoires conquis par l'Homme. Les Aasivammiut s'installeront principalement dans les forêts de Taïgas du centre du pays, propices à la chasse. C'est pour cette raison que le contact avec les colonisateurs norrois, qui débarquèrent au cours du VIIIe siècle, fut relativement tardif. Les Norrois, pêcheurs et navigateurs, rechignaient à s'enfoncer dans les hautes-terres que ce soit pour des raisons religieuses[59] ou pratiques[60].
Ces côtes furent rapidement peuplées, dans son écrasante majorité de Teutons, qui fuyaient les conflits de frontière incessants entre les empires deltan et teuton ou cherchaient de nouvelles terres à cultiver. Un demi-siècle plus tard, en 752 les thanes établirent une assemblée, l'Alþing[61], où ils votèrent leur premier haut-roi[62], Draupnir af Suðurvötnur. Ce dernier choisit alors comme divinité protectrice Ægir, dieu des océans du paganisme teuton, qui devint par la suite le principal dieu vénéré par les Norrois, et ce encore aujourd'hui.
Cependant, en 792, l'Empire teuton envoya un corps expéditionnaire pour prendre le contrôle de l'archipel, mais après une long conflit d'usure, les troupes locales finirent par écraser les Teutons à la bataille de Bardagásviðitár en 819, après laquelle le haut-général teuton et ses officiers survivants furent noyés en l'honneur d'Ægir. Sur les cinq mille envoyés, seule une dizaine d'hommes retourna alors à Eckensee. Un an plus tard, les Norrois débarquèrent et pillèrent la capitale, forçant l'Empereur teuton a reconnaître l'indépendance de l'État libre norrois. Cependant, la rupture avec les Teutons ne fut pas absolue, puisque des colons continueront sporadiquement à s'établir jusqu'au XIIe siècle.
Une fois l'indépendance définitivement acquise, l'Âge de la colonisation se croise avec celui des Sagas et des Vikings. Habitant une terre pauvre en ressource et médiocre pour l'agriculture, les Norrois furent poussés au pillage des côtes voisines. Au cours de cette période, ils se forgent une solide réputation de pirates mais aussi d'explorateurs et de commerçants. Des expéditions les mèneront jusqu'aux côtes occidentales de la Philicie dès le IXe siècle, soit bien avant toute autre civilisation de l'Ancien monde. L'apogée de cette période s'étend du IXe au XVe siècle, avec, par exemple, le sac de Lutèce en 1020[63], puis celui de Babel en 1053. À partir du XVIe siècle, les raids s'essoufflent, en majeure partie à cause de la mise en place de défenses côtières par les Empires deltan et celte. Bien que cela signe la fin d'un âge d'or, la piraterie se maintiendra jusqu'à la fin du XIXe siècle.
Dans un même temps, vers la fin XVIe siècle, la monarchie élective connaît une importante remise en question, puisqu'à partir de l'élection de Daggeir af Norðland en 1587, la famille af Norðland remporte à neuf reprises les élections. Un siècle plus tard, Hadvard af Norðland, élu haut-roi en 1658, abroge la monarchie élective le 12 février 1672 et établit la première et seule dynastie royale norroise[64].
En décembre 1861, le Commonwealth volcanien envahit l'île de Thule, mettant fin à plus d'un millénaire d'indépendance. Cependant, une résistance rapidement organisée bouta rapidement les forces d'occupation des régions campagnardes dès août. Subissant une guérilla particulièrement féroce, le Commonwealth maintiendra cependant le contrôle des principales villes pendant plus de quatre, avant d'être définitivement vaincu à la bataille de Lagafaukum le 27 février 1865. Par la suite, le haut-roiEðvarð II af Norðland établit une constitution démocratique, ouvrant à terme la voie à une industrialisation qui ne commence que tardivement au début du XXe siècle, sous l'impulsion notamment du Parti social-démocrate.
Cependant, le pays se retrouve une nouvelle fois impliquée dans un conflit, à peine un siècle plus tard. Ainsi, en pleine Grande guerre gécéenne, l'Empire deltan tenta d'envahir l'île de Thule, mais ce débarquement fut prévenue grâce à l'aide de la flotte celte. Les troupes norroises combattront sur plusieurs fronts, notamment dans les montagnes d'Alderland, où elles acquièrent le surnom des « Diables blancs », en référence à leur uniforme blanc qui leur permettait de se déplacer en toute discrétion dans la neige[65].
L'époque contemporaine est notamment marquée par la chute de la royauté, suite à la mort sans descendance du roi Hreiðar II af Norðland en avril 2018, qui provoque une crise mondiale suite à l'hypothèse d'une dynastie akitsunaise sur le Trône de Grès[66] . Elle se conclut par la victoire des républicains aux élections anticipées et à la proclamation de la République norroise et de sa nouvelle constitution le 6 mai 2018.
La République norroise étant un État fortement décentralisé[85], la politique économique ne dépend pas du gouvernement central, mais des conseils locaux (Sáttmáli ᛋᚫᛏᛗᚫᛚᛁ). Ainsi, les jarldoms du nord, plus industriels, sont traditionnellement plus socialistes, alors que ceux du sud, plus ruraux et touristiques, sont à l'inverse plus libéraux. Cependant, l'économie norroise dans son ensemble est couramment considérée comme une économie mixte, de marché et hautement industrialisée. Le pays est souvent cité parmi les pays les plus développés et prospères au monde. L'économie est marquée par un très fort protectionnisme exercé par le gouvernement central : la République norroise est un pays à l'écart du commerce et des affaires internationales, comme le témoignent un faible taux d'endettement extérieur et un commerce extérieur négligeable (représentant moins de 10% du PIB)[86]. Cependant, cette politique isolationniste entraîne, malgré une croissance faible[87], un des plus faibles taux de chômage au monde[88] et classe régulièrement le pays comme le moins inégalitaire au monde, avec un coefficient de Gini de 0,19[89]. Son indice de développement humain s'établit à 0,942, soit le plus haut au monde.
Le principal moyen de transport reste l'automobile, malgré une très nette croissance en hausse de la fréquentation des services ferroviaires. La République norroise s'est dotée de plusieurs autoroutes au cours de la seconde moitié du XXe siècle, bien qu'en grande majorité il ne s'agisse que de routes à deux voies. De très nombreux canaux, aux tailles variées, furent creusés aux cours des années 70. Les axes de communication d'échelle nationale (autoroutes, routes nationales et voie ferrées) sont gérés par l'État norrois. Le reste dépend des jarldoms voire des þorpiðar, qui peuvent librement les conserver comme monopole public ou les privatiser.
La limitation de vitesse est de 120 km/h pour les autoroutes, 90 km/h pour les nationales, ainsi que 70 km/h pour les départementales.