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Megalipoli

Province du Delta

[Conférence de presse]Affaire des usines d'armement de Mégalipoli

Publié le 16/09/2020

Conférence de presse du procureur fédéral de la RFGC.

Affaire des usines clandestines d’armement de Mégalipoli.

Mesdames, Messieurs,

Je suis aujourd’hui devant vous pour vous informer des suites de l’enquête et des manœuvres ayant eu lieu ces dernières semaines à Mégalipoli dans le cadre de l’affaire dite des usines clandestines d’armement.

Commençons par rappeler les faits. Le 13 août 2020, les autorités de la province du Delta, guidé par une source anonyme, ont démantelé une usine d’armement clandestine située dans le port de Mégalipoli. Cette opération a nécessité un déploiement important des forces de l’ordre d’une part pour sécuriser le quartier mais aussi pour pénétrer l’usine. 28 personnes ont été arrêtées ce jour-là, tous étant des travailleurs clandestins dont la nationalité a été difficile à établir. Parmi eux, on compte 3 ressortissants de la province du Delta, 2 Rodiniens, 3 Marhabranais et 20 Mandelsiens.

À la suite de ces premières arrestations, l’armée fédérale a été déployée aux alentours de Mégalipoli, sur terre comme sur mer afin d’effectuer des contrôles qui pourrait permettre de débusquer d’autres usines. Plusieurs éléments retrouvés dans la première usine laissaient supposer qu’il en existait d’autres sur le territoire de Mégalipoli, sans pour autant connaître leur emplacement exact. La stratégie a donc consisté à supprimer les approvisionnements de ces usines, en effectuant des contrôles systématiques aux portes de la ville et dans les différents ports.

Le 03 septembre 2020, 250 militaires et 120 membres des forces de l’ordre Mégalipoliennes sont mobilisés pour perquisitionner deux anciens entrepôts du terminal pétrolier N°3 du port de Moricon Valley. Ces deux entrepôts étaient suspectés d’abriter des usines d’armement. Là encore une source anonyme fiable est à l’origine de ce signalement. L'opération consistant à entrer dans les usines et à interpeler toutes les personnes s’y trouvant s’est avérée délicate et trois blessés ont été déplorés chez les forces de l’ordre. Deux morts et trois blessés ont également été déplorés chez les occupants de l’usine. 126 personnes ont été arrêtées (95 Mandelsiens, 10 ressortissants de la province du Delta, 5 Rodiniens, 9 Marhabranais et 7 Peacksburgeois) et 10 tonnes d’armes ont été saisies de même que de nombreux documents attestant de l’existence d’un réseau complet organisé à l’échelle mondiale.

Suite à ces nouvelles perquisitions, 2000 militaires ont été déployés à Mégalipoli afin de perquisionner le plus rapidement possible tout bâtiment potentiellement suspect.

Les 15 jours suivant ont permis de découvrir plusieurs autres usines dissimulées un peu partout dans les ports de la ville. À chaque fois il s’agissait d’anciens entrepôts d’apparence à l’abandon. Peu de nouvelles arrestations ont en revanche eu lieu. Néanmoins, d’autres documents révélant la structure de l’organisation derrière ces usines ont pu être saisis.

Le caractère mondialisé de cette organisation a pu être clairement établit grâce à ces documents. Mégalipoli étant le lieu de production, d’autres lieus, pour le moment inconnus, sont probablement les lieus d’extraction des matières premières et enfin un ou plusieurs lieux fournissent la main d’œuvre. Nous supposons que des organisations non étatiques sévissent en Mandelsy et probablement en Rodina et au Marhabran en capturant des citoyens et en les envoyant des ces usines (et probablement dans les lieux de production). Quant à la destination des armes, celle-ci n’a pas pu être établie à ce jour.

Enfin, aujourd’hui, un dernier local a été perquisitionné dans le quartier de Little Dam. Là encore, des documents ont été saisis. Leur étude rapide nous a permis d’identifier le probable organisateur Mégalipolien de ce trafic : M.William Arm.

Monsieur Arm a immédiatement été placé en détention provisoire et sera interrogé par les enquêteurs de la plus haute instance de police de la RFGC : la PFG (Police Fédéral Gécéenne).

Je communiquerais un dossier complet concernant cette affaire aux instances de l’OCGC ainsi qu’au pays dont nous avons arrêté des ressortissants. Nous sommes d’ailleurs ouverts à tout transfert de ces hommes et femmes dans leur pays d’origine si nous avons toutefois la garantit qu’une enquête et éventuellement un procès juste et équitable les y attend.

José San Garcia,

Procureur Fédéral de la R.F.G.C.

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