Histoire du pays République d'Harada
Rassemblement autour du nouveau Chef de l'État
La République de Túrias est le nom du régime instauré par le Général Lluís Sansabria. Il instaure un "État Neuf" destiné à garantir la stabilité économique et politique de l'état, chose que les précédents régimes ne réussissent pas à faire.
Cette période ne fait partie d'aucune catégorie.
Dans les dernières années de l'État de l'Harada, le pays était plongé dans une profonde crise. L'instabilité politique, économique et sociale instaurée à la suite des évènements de la Nuit de sang menaçait la cohésion nationale et la confiance publique était au plus bas. Ainsi, par exemple, lors des troisièmes élections législatives de 1933, l'abstention avait atteint un niveau record de 71,8%.
Le Général Lluís Sansabria, un officier militaire respecté qui était l'un des premiers officiers déployés lors des évènements de la Nuit de Sang, a émergé comme une figure clé dans la restauration de l'ordre. Fort de son expérience militaire, Sansabria a gagné le soutien des forces armées et de certains segments de la population désillusionnée par les échecs des gouvernements qui n'ont fait que se succéder.
Le 27 mars 1934, le Général Sansabria a mené un coup d'État, renversant le nouveau gouvernement en place, investi quelques jours plus tôt par le Congrès des Députés. Quelques mois plus tard, il a proclamé la fondation de la République de Túrias.
Le Manifeste de Túrias, rédigé par Sansabria et ses plus proches conseillers, peu après les évènements de la Nuit de sang, établit les principes directeurs d'une nouvelle organisation politique. Ce document prône une gouvernance autoritaire centrée sur la stabilité politique, l'ordre et le progrès économique. La monarchie parlementaire instaurée par l'État de l'Harada est remplacée par un régime centralisé où l'exécutif détient des pouvoirs étendus. Les régions autonomes sont supprimées.
La République de Túrias se fonde sur un nationalisme fervent. La promotion de l'unité nationale et l'élimination des dissensions internes sont des priorités absolues dès la mise en place du nouveau régime. Toute forme d'opposition politique est réprimée sévèrement.
Un ministère de l'Information est créé pour contrôler les médias auparavant libres et diffuser l'idéologie du régime. La censure est appliquée rigoureusement, et toute critique du gouvernement est sévèrement punie.
Les programmes scolaires sont révisés pour refléter l'idéologie du nouveau régime, mettant l'accent sur le patriotisme, la discipline et l'obéissance à l'autorité.
La sécurité intérieure est renforcée par la création de la Policia Militar. Toute opposition politique, réelle ou perçue, est réprimée sans pitié. Les dissidents sont arrêtés, emprisonnés ou exécutés.
Au niveau international, la République de Túrias s'aligne sur les positions des pays de la Ligue Impérialiste et deviendra cobelligérant durant la Grande Guerre, et occupera plusieurs régions du Polaro suite à la proclamation du Popularo.
En pleine tourmente de la Grande Guerre Gécéenne, la population haradienne a commencé à exprimer sa désillusion croissante face aux sacrifices imposés par le gouvernement sans véritable amélioration des conditions de vie. Sur le plan militaire, le gouvernement refuse de rendre les corps des soldats haradiens à leurs familles pour des raisons de "sécurité nationale". Les différents bombardements des alliés ravagent des quartiers entiers. Sur le plan économique et social, la famine faisait rage. Le gouvernement avait par ailleurs nationalisé les terres agricoles pour prioriser l'alimentation des militaires, provoquant la colère des agriculteurs.
Dans les premières semaines du début du mouvement contestataire, estimé à mars 1942, les premières manifestations ont d'abord attiré seulement quelques dizaines milliers de personnes à travers le pays. Face aux manifestations qui prenaient de plus en plus d'ampleur, le régime de Lluís Sansabria a réagi avec une brutalité accrue. Les forces de sécurité ont été déployées pour réprimer les manifestations, ouvrant le feu sur les manifestants pour dissoudre les manifestations. Au fil des semaines, les manifestations se sont intensifiées, atteignant leur apogée en novembre 1942, lorsque qu'au moins 200 000 personnes ont manifesté à Túrias et dans les autres villes du pays.
Le régime prends fin avec la prise par les manifestants du Palau de Bàstel, le siège du gouvernement central, le 23 novembre 1942 à 17h25, avec l'arrestation de Lluís Sansabria par la foule. Un gouvernement civil provisoire est rapidement mené, et le 27 novembre, un armistice est signé avec les Alliés, qui prend effet le 1er décembre.
Le 1er décembre est proclamé la Ière République d'Harada.