Dès l'Antiquité, l'usage de cette plante se fait à des fins médicinales, rituelles et sociales dans les tribus Pharosiennes, qui en ramassent en petite quantité. Sa première fonction était de traiter les douleurs dentaires, les piqures d'insectes, les maux de têtes et les troubles gastro-intestinaux; elle était consomée sous forme de tisanes, cataplasmes ou de fumigation.

C'est au XIV^ème siècle que les colons lagossiens, au contact de la population locale, expérimentent le tabac mais d'une nouvelle manière : en introduisant les feuilles, séchées au préalable puis effritées, dans des rouleaux de papier fin, qu'ils allument avec une source de feu puis inhalent par la bouche. De la part l'idée de grandes plantations et naissent des structures sous forme de fermes, qui vont se développer pendant près de 200 ans. Lorsque l'Empire du Pharos achève la reconquête sur tout son territoire, il récupère les moyens de productions. Au XVI^ème siècle va alors naître plusieurs nouvelles manières de consommer le produit, sous forme de la "Pipe tiānlóngaise" (Guǎndào) ou du "Narguilé tiānlóngais" (Shuǐyān). Les artisans vont déborder d'originalité pour créer des objets uniques, où très souvent un dragon sera sculpté en hommage à l'empereur. Néanmoins, seule les personnes aisées vont en acquérir car c'étaient des produits onéreux.

Au XIX-XX^ème siècles, avec l'industrialisation, vont apparaître de grandes usines de production, surtout dans les villes portuaires de l'est. La forme de la cigarette, productible en masse, va se répandre de plus en plus et c'est là que l'exportation à l'international explose, faisant de l'Empire le principal producteur mondial. Lors de la scission avec la R.P. de Pharosie voisine, l'Etat nationaliste du Tiānlóng va mettre le paquet pour faire concurrence à son nouveau voisin. Aujourd'hui, il existe des conglomérats qui dominent le marché mondial, notamment SUN TOBACCO appartenant à l'État et ZUIREN TOBBACO qui est une entreprise privée.