PROCLAMATION DE LA RÉPUBLIQUE ET APPEL À DE NOUVELLES ÉLECTIONS

Suite à la victoire républicaine au référendum, les Þeirsemsitjár (députés de l'Álþing, le parlement norrois) ont proclamé la république, avec 141 voix contre 48 : 90 députés étaient absents, du fait du boycott du Norrænþjóðn (droite ultranationaliste) et d'une partie du Lýðræðislegt vinsælast (gauche, sociale-démocrate) et du Hreyfing trúarleg (centre-droit, chrétien-démocrate), qui ont soutenus le régime monarchiste au cours du scrutin.

L'assemblée a par la suite désignée comme nouveau premier ministre l'écrivain Eðvald Álsey, principale figure du républicanisme norrois, au sein d'une coalition gouvernementale hétéroclite, composée principalement par des dissidents républicains du Lýðræðislegt vinsælast, des libéraux du Frjálslegur aðila (FA), des communistes du Kommúnista norrðæn flokkur (KNF) ainsi que par quelques ultranationalistes républicains du Norrænþjóð, parti qui avait pourtant appellé au boycott la session du parlement.

Le nouveau premier ministre a annoncé la tenue des premières élections présidentielles de l'histoire norroise pour le 6 mai. Au même moment, des discussions entre dissidents républicains du Lýðræðislegt vinsælast et les directions du Frjálslegur aðila et du Vistfræðilegar (centre gauche) ont abouti à  la création d'un nouveau parti, le Lýðveldið Aðila (Parti républicain, en deltan), sous l'égide d'Eðvald Álsey qui a été nommé premier secrétaire.

Le nouveau parti aura à affronter un Lýðræðislegt vinsælast fortement affaibli par la récente sécession républicaine et par sa perte de crédibilité suite à son soutien à la monarchie, ainsi que le parti chrétien-démocrate HT et l'Action norroise Norrænþjóð. Quand aux communistes, le sous-secrétaire du parti, Erlendur Júlíusson, a retiré sa candidature aux élections, afin de favoriser la victoire de la coalition républicaine. 

Le logo du Lýðveldið Aðila, le Parti républicain.