Anno 1850

Histoire du pays Prince Edward Island

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Prince Edward Island 1850

Période du 01 Janvier 1751 au 31 Décembre 1850 :

99 ans 11 mois 30 jours

 

En un siècle l’île de Prince Edward a bien changé, la petite bourgade de bois et de terre s’est transformée en une ville dynamique de brique et de pierre. La population atteint environs 15600 âmes réparties sur l’ensemble de l’île mais se concentre principalement à Halifax. Le travail ne manque pas, le port commercial est des plus actif et les bateaux marchands arrivent chargés de charbon, de minerais, de bois… et repartent les soutes pleines de noix de coco, de mobilier en bois de palmier, d’alcool de coco… d’huile et de graisse de baleine, de cuire, de parfum, d’ivoire de baleine… Le commerce avec le Royaume des Iles Cerberes mais surtout avec le Vasel a explosé ces dernières décennies.

Catégories :

Cette période ne fait partie d'aucune catégorie.

En 1850, ce commerce fleurissant et sa position stratégique sur les routes commerciales de l'Atlantide Sud permirent à Halifax de devenir une cité prospère bien que petite, se dotant d'une université, de nombreuses églises, d'une cathédrale; la Cathedrale Sainte Marie, de parcs, d'un hotel de ville, d'une maison de l'Assemblée qui regroupe l'Assemblée Générale et le Conseil et d'un jardin botanique alors en construction. 
Le gouverneur quand à lui a considérablement agrandi Governor House qu'il a fait entouré de somptueux jardins en terrasse et d'un parc paysagé en cour d’aménagement.   
L'agriculture et l’élevage occupaient pratiquement la moitié de l’île. Toutes les terres cultivables ont été défrichées, planté de cocotier, d'arbre fruitier, de blés, de lin, de cotons même ci celui ci ne pousse pas très bien et champs maraîchers. Le reste des terres ont été transformées en pâturage pour les moutons et les bovins en grande majorité. 
La partie Ouest de l'île quand à elle reste pratiquement inexploité. Un grand marécage s’étendant de Scotch Cove à Bedford Bassin coupe cette partie en deux et la rend inexploitable, seul quelques fermes isolées exploitent des terres très accidentées.

En peu de temps le Vasel, le plus proche voisin de la colonie est devenu l’un des principales partenaires commerciales de Prince Edward. Les bateaux marchands Vaselois repartent de l’île en direction des ports de Panon, de Leiplein ou encore de Maris Cantis chargés en sperme de baleine qui sert de lubrifiant pour les rouages de la nouvelle invention qu'est le train qui se développe dans le royaume à très grande vitesse.  De graisse de baleine qui entre dans la composition des produits de beauté et dont les riches Vaseloise raffoles. De cuir permettant la confection de ceinture de très grande qualité, dont certains artisans de l'île s'en sont fait leur spécialité et dont les Vaselois à la mode s'arrachent à prix d'or. Et enfin le lait de coco dont les nobles Vaselois sont très friands.

En échange l'île achète d'importante quantité de charbon et de bois au Vasel, ce qui a tendance à agacé considérablement l’Empereur des Îles Cerberes qui voudrait que la totalité de la production de l’île parvienne à son Empire. Mais la distance entre le royaume mère et Prince Edward permet au Vasel de commercer en toute quiétude avec l’île qui a besoin de très grande quantité de matière première pour son développement, les Îles Cerberes n’étant pas en mesure de satisfaire la demande croissante de la colonie. 

L’île située en plein cœur de l’Ocean Atlantide est devenue également un port de repos des plus important sur les routes commerciales entre l'Aldésyl du Sud et la Philicie du Sud. L’île de Prince Edward permet effectivement aux bateaux marchands faisant halte sur l’île, de faire le plein en produit frais, d’eaux, d’échanger quelques marchandises et à l’équipage de se dégourdir les jambes et pas seulement. En effet dans les docs, de nombreuses tavernes proposent de la compagnie et une chambre pour quelques sous. Le port est aussi une bonne protection pour les bateaux lors des tempêtes qui sévissent dans l’Atlantide. 

Mais cette économie et toute cette activité n’attirent pas forcément que des navires marchands, de plus en plus de pirates attaquent les bateaux et la ville d’Halifax fut pillée à plusieurs reprises. En 1826, pour endiguer ces raides et sous l’ordre de l’Empereur Meliodas Cernes, plusieurs forts furent construits sur le pourtour de l’île dont les plus importants, Fort Edward, sur Governor Island et le Fort Southwick à Prim Point protégeaient l’accès au Bedford Bassin où se situe le port d’Halifax. Une garnison de plus de 400 hommes répartit sur les 5 forts ont été envoyé depuis le royaume mère pour protéger l’île. La ville et son port ainsi protégée purent continuer à se développer en toute quiétude. Mais ces nouveaux arrivants, bien que protégeant l’île ne sont pas forcément bien vue par la population qui voit là une intrusion supplémentaire du royaume dans leur vie du bout du monde. 

Fort Edward

Fort Southwick et son phare

 

C’est à ce moment-là que se constituèrent les deux grands partie politique encore présent de nos jours, les Tories et les Whigs
Les Tories, parti conservateur, fondé en 1834, étaient favorable à un pouvoir royal fort et défendaient les intérêts de l’aristocratie foncière.
Les Whigs quand eux ont fondé le Parti Travailliste, par les syndicats d’ouvrier pour les ouvriers et militaient en faveur d’une Assemblée Générale forte s’opposant à l’absolutisme royal : au Gouverneur, aux militaires, aux fortes taxes imposées par les Îles Cerberes et aux grands propriétaires terriens...

Ainsi va la vie en cette moitié du XIX siècle à Prince Edward Island.

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